Une semaine intensive pour découvrir et pratiquer le Raku (40 heures)
Du 23 au 27 octobre 2017
Les cours ont lieu du lundi au vendredi de 9h à 18h avec une pause vers 13h. Vous pouvez apporter votre pique nique.
Cette semaine de formation Raku, assimilé à une formation technique théorique et de mise en application est pour répondre aux besoins de chacun dans la mesure du possible bien sûr, que vous ayez déjà pratiqué ou pas le Raku, si vous avez déjà un four à gaz ou à bois, si vous avez l’intention de vous en fabriquer un très simple, et même avec un four électrique, on peut faire du Raku en pratiquant une cuisson d’enfumage sur les pièces refroidies.
si vous souhaitez approfondir une technique particulière, faire des recherches de coloration ou de matières, explorer le Raku nu, les enfumages de terres polies, ce sera possible
La tradition Raku au Japon
Bol noir raku pour le thé, type Kuroraku.
Connu sous le nom d’Amadera, atelier
de Chōjirō. Époque Azuchi Momoyama,
XVIe siècle. Musée national de Tokyo
Sô’nyû, 1668-1720. Bol à thé, « Oimatsu » (Vieux pin). Grès à couverte noire (raku). Tokugawa, vers 1700. Vue de profil. Musée d’art asiatique de Berlin
Le « Raku » est le fruit de la rencontre entre un artisan et un lettré,d’une poterie paysanne et d’un rituel raffiné étroitement lié à la philosophie Zen qui met l’accent sur la beauté de la simplicité et du naturel. Dans le Japon du 16ème siècle, Chojiro, fils du potier coréen Ameya, fabrique des bols à riz dans la tradition de sa famille coréenne.
A la même époque, le maître de thé Sen No Rikyu élabore les règles de la cérémonie du thé. Il trouve dans la production de Chojiro un esprit et une simplicité appropriés à l’esprit Zen. Il commande alors à l’artisan un bol qu’il a, dit-on, dessiné lui même.Hideyoshi, dictateur militaire, sensible à l’art de thé honora la mémoire de Chojiro en accordant à son successeur Jokei un sceau d’or porteur de l’idéogramme « Raku » qui signifie « aise, joie, bonheur, sérénité ». Ainsi, la dynastie de potiers « Raku », forte de son titre et de ses commandes officielles, se perpétue encore jusqu’à la 15ème génération qui, de nos jours travaille encore à Kyoto.
Raku Kichizaemon XV Né en 1949 à Kyoto. Descendant à la XIe génération de la famille de potiers Raku (plus précisément, XIVe du nom Kichizaemon après le fondateur Chôjirô). Directeur et président du conseil d’administration du Raku Museum de Kyoto. Titulaire d’un diplôme du département de sculpture de l’Université des arts de Tokyo, obtenu en 1973. A ensuite étudié pendant deux ans à l’Academia delle Belle Arti de Rome. En 1981, il est devenu l’héritier en titre de la famille Raku, sous le nom de Raku Kichizaemon XV. Lauréat de nombreux prix dont la médaille d’or de l’Association de la céramique japonaise (Nihon tôji kyôkai, 1991). Chevalier de l’Ordre des arts et des lettres français (2000). En 2007, il a conçu une salle d’exposition et un pavillon de thé pour le Sagawa Museum à Moriyama, dans la préfecture de Shiga. Auteur de nombreux ouvrages dont Chawan ya (éd. Tankôsha, 2011), Raku : A Legacy of Japanese Tea Ceramics (écrit en collaboration avec son fils Raku Atsundo, éd. Seigensha, 2015) et Raku Kichizaemon (Raku Museum, 1994).
La cérémonie du thé au japon (ou voie du thé), qui embrassait les pensées philosophiques et religieuses derrière un rituel, de 1550 à 1850, était de loin la plus importante influence de la culture japonaise. Les racines culturelles et religieuses proviennent du Bouddhisme Zen. La simplicité et l’austérité du Zen attirait la classe des Samouraïs qui rejetaient le faste de la cour impériale. Dans les temples Bouddhistes de Chine, le fait de boire le thé était considéré par les moines comme une aide à la méditation. Pendant tout le 15ème siècle, le Zen s’étendit très largement à travers tout le Japon et la cérémonie du thé commença à avoir une réelle influence avec la construction de la première maison de thé, par le «Shogun» (dictateur militaire) Yoshimasa.
Le rôle du «maître de thé était de la plus haute importance. Il était attentif à chaque détail esthétique de la maison, du choix de la vaisselle et des accessoires.
L’atmosphère devait être particulièrement paisible pour les invités choisis.Une image utilisée par les pratiquants de la cérémonie du thé était que « le reste du thé au fond du bol était comme la flaque d’eau restant au creux du rocher après la pluie». On peut ainsi sentir la relation profonde qui existe entre la terre, le bol et le minéral qui le recouvre….
LES OBJETS DE LA CEREMONIE DU THE :
Les ustensiles de la cérémonie du thé doivent conjuguer deux qualités : simplicité et beauté. Pour répondre aux principes établis par Sen no Rikyu, chaque objet choisi doit évoquer chez le participant à la fois contemplation et humilité. L’objet le plus important reste le Chawan, bol de thé en céramique. Sa forme parfois imparfaite rappelle la simplicité, mais sa décoration en fait un objet remarquable. C’est dans ce bol que sera préparé le thé.
Les petits pots contenant le thé en poudre appelés Chaire ( thé fort ) ou Natsume ( thé léger ) sont généralement des objets de collection, très recherchés des collectionneurs. La longue louche ( Hisaku ) servant à transvaser l’eau chaude de la bouilloire ( Chagama ) vers le bol ( Chawan ) est taillée parfaitement dans une longue tige de bambou.
Deux éléments très importants président également dans la cérémonie du thé : la petite spatule ( Chashaku ) qui permet de verser le thé en poudre, et surtout le fouet ( Chasen ) qui permettra de mélanger la poudre de thé et l’eau, pour réaliser ce breuvage si spécifique. On notera parfois la présence d’une réserve d’eau froide sous la forme d’un récipient cylindrique ( Mizusashi ). Enfin élément indispensable pour répondre au besoin de propreté indispensable dans toute cérémonie Japonaise : la pièce de tissu ( Chakin) qui permettra de garder un aspect immaculé à tous les objets.
Tandis que se développait cette philosophie, les japonais abandonnèrent les bols chinois qu’ils utilisaient depuis de siècles pour la poterie des potiers coréens. Peu à peu, les techniques se modifièrent pour répondre aux exigences et aux idéaux de cette nouvelle forme de cérémonie du thé .Jusqu’à une époque très récente, le « Raku » était utilisé au Japon uniquement pour la fabrication de bols réservés à ce rituel. Ils avaient tellement de valeur que les dictateurs militaires au Japon les décernaient comme distinction honorifique.
La technique du Raku
Le Raku est pratiqué de nos jours de façon plus ou moins traditionnelle. Pas toujours avec la mentalité originelle mais cela reste toujours le contact direct avec le feu et les éléments qui font son attrait.
Sa particularité est le résultat imprévu et la spontanéité.
Les pièces sont retirées en fusion des flammes pour être enfumées dans divers matériaux, herbes, foin, copeaux, divers végétaux, journaux….
C’est une technique répandue par la facilité de la mise en œuvre et par le caractère particulier des craquelures révélées par l’enfumage ou des effets sur les glaçures opaques.
Comment le pratiquer de façon simple
Fabrication des poteries de type Raku
Les poteries « Raku » sont façonnées à l’aide d’une argile chamottée. Cette terre doit pouvoir résister au choc thermique, c’est pourquoi on lui incorpore de l’argile déjà cuite, broyée, jusqu’à une proportion de 35%. On utilise des terres à grès qui cuisent normalement à haute température (1300°) qui vont rester « souples » lors du défournement grâce à une sous-cuisson. Une terre trop cuite serait fermée et casserait. Des faïences bien chamottées sont également bien résistantes
Au cours du façonnage et du séchage, les pièces peuvent être polies à l’aide de galets doux, d’un manche lisse de cuillère. On peut les recouvrir d’un engobe, les polir à nouveau, jusqu’à obtention d‘une paroi très lisse et très douce, poser des engobes qui seront émaillés par la suite, ou non, décorer à l’aide d’outils…. et on les laisse sécher.
Une fois polies les pièces peuvent être biscuitées pour faire du Raku nu.
On peut également laisser la terre nue, la cuire et faire le décor avec l’émail ou l’enfumage lors de la deuxième cuisson..
Les poteries vont cuire une première fois vers 950°/1000° et vont être recouvertes après cuisson entièrement ou partiellement d’une fritte ou d’un émail. Là aussi, tout est possible, chaque type de fritte va donner des résultats différents et peut être travaillée à l’infini.
Une fritte est une glaçure obtenue par la fusion de matériaux insolubles comme par exemple la soude et la potasse avec de la silice et autres composants selon le résultat souhaité; Les matériaux sont portés en fusion, puis la fusion est versée dans de l’eau ce qui va faire une poudre de verre appelée silicate. Les matériaux solubles deviennent alors insolubles et peuvent être utilisés à basse température. Je ne veux pas être trop technique, il existe de bons manuels qui expliquent cela. En stage nous apprenons à bien comprendre le processus
Une fritte colorée et des bols émaillés prêts à cuire
Essais de frittes réalisés au cours d’un stage
Décoration sur cru aux engobes
On peut décorer les pièces sur cru à l’aide d’oxydes dilués dans l’eau ou d’engobes.
Pour connaître les couleurs il est indispensable de faire ses propres essais.
Pour toutes les couleurs claires on partira d’une poudre d’argile blanche que l’on prépare soi même pour ne pas avoir de défloculent dedans. La plupart des argiles de coulage en poudre qui sont vendues dans le commerce contiennent du défloculent. Pour les tourneurs il est facile de garder les tournassures. Sinon on fait des plaques très fines que l’on concasse après séchage complet.
Travaux d’élèves. Japonisants, plus modernes , colorés, tessons d’essais…
La seconde cuisson se passe très rapidement, entre une et deux heures dans un four à gaz, plus pour un four à bois.
Une fois que le four est chaud, on peut rajouter des pièces et le temps est déterminé par la fonte du revêtement. Lorsque le potier voit que l’émail est cuit, il ouvre le four, attrape les pièces en fusion avec de grandes pinces spéciales après avoir mis des gants et s ‘être protégé. Les poteries peuvent être plongées dans l’eau partiellement ou totalement, rapidement pour créer des réseaux de craquelures spéciaux ou être posées dans les matériaux d’enfumage (copeaux, paille, sciure, herbe, papier…) directement ou après un cours temps d’attente pour créer élargir les craquelures. L’émail se fissure et c’est ce qui permet au carbone de se fixer dans la terre et de laisser un décor apparent. Là aussi, pas de règle bien précise, chaque potier enfume à sa façon, plus ou moins et c’est son expérience et sa sensibilité qui va donner leur caractère aux pièces.
Lorsque l’on travaille à la façon des potiers japonais, on rentre en contact direct avec la fusion, avec l’aléatoire. On ne décide pas beaucoup, on rencontre le feu qui impose sa puissance et de cette intimité naît le silence et le secret.
Pratiquer le «Raku» est comme un voyage dont on ne peut soupçonner les découvertes et les escales imprévues. C’est aussi partir à la recherche de sa propre sensibilité, d’une intimité intérieure à découvrir.
Quelques résultats de pièces d’élèves
Quelques tessons d’essais
Poteries enfumées dans des bidons à partir de pièces refroidies. Particulièrement intéressant pour ceux qui n’ont qu’un four électrique
Le programme détaillé
Calendrier jour par jour de la formation Raku
Lundi Présentation , tour de table, sortie des pièces apportées par les stagiaires
Présentation du stage, des différentes cuissons par rapport aux résultats de cuisson
L’historique du Raku
Présentation d’essais de couleurs, les recettes
Théorie sur les engobes. Préparation d’un engobe. Coloration d’un engobe. Utilisation des oxydes et des colorants de masse. La pose de l’engobe sur le tesson.
Prise de décision par rapport aux différentes types de décor pour chaque pièce
Pose des engobes sur les pots d’essais.
Enfournement des pots d’essais dans le petit four
Pose des engobes sur les pièces
Mardi Mise à feu du petit four à gaz pour les pots d’essais. Les élèves mèneront la cuisson par deux à tour de rôle et seront « responsables » de noter sur le cahier de cuisson la courbe à tour de rôle
Les décors. Travail de gravures. Travail de réserves. Travail de couleurs.
Décor sur les pièces
Enfournement dans le four à gaz des pièces pour la première cuisson de biscuit.
Mercredi Défournement des pots d’essais.
Théorie du Raku nu.
Passage de la première couche alumine silice sur les pots d’essais en Raku nu
Théorie des frittes. Utilisation, préparation.
Coloration et opacification d’une fritte
Passage des frittes et enfournement des pots d’essais émaillés.
Mise à feu du four à gaz. Les élèves mèneront la cuisson par deux à tour de rôle et seront « responsables » de noter sur le cahier de cuisson la courbe à tour de rôle
Défournement et enfumage des pots d’essais
Pendant la cuisson
Les courbes de cuisson, terre crue, cuisson Raku
Les différents types de fours, gaz, bois, flamme directe, flamme renversée, four artisanaux, fours en briques….
Exercice de prise des pièces avec les pinces et les gants car en fin de cuisson chaque élève sortira du feu deux pièces pour pratiquer des enfumages avec différents matériaux d’enfumage
Préparation des différents matériaux d’enfumage, herbe, copeaux, papier, plumes, cheveux, fleurs, paille, des bassines, du matériel….
Défournement à chaud et enfumages de deux pièces en sortie de four en fusion. Enfumage aux végétaux et enfumages à la plume et aux cheveux
Jeudi Défournement des biscuits dans le four refroidi
Emaillage des pièces le matin avec frittes, frittes opacifiées, frittes colorées et opacifiées.
Enfournement
Cuisson l’après midi menée par les élèves.
Défournement et enfumage aux copeaux.
Nettoyage des pièces
Vendredi Cuisson d’enfumage en bidon sur des pièces refroidies qui ont été réservées à cet effet
Nettoyage de l’atelier
Analyse complète des résultats de cuisson
Questions réponses
Fin du stage
Travail aux engobes, Raku nu, nombreux essais, opacification et coloration de frittes,
enfumages avec des végétaux, divers matériaux. Expérimentations diverses.
CINQ CUISSONS au gaz et la dernière d’enfumage au bois avec les courbes de cuisson. Les élèves conduisent les cuissons en binôme
Le dégourdi des pièces crues et essais avec enfumages
Une cuisson des cylindres d’essais pour avoir les résultats
Une cuisson Raku sur les pièces, Raku nu et enfumages des frittes
Une cuisson d’enfumage de pièces refroidies pour les
personnes qui ont un four électrique et qui ne peuvent pas ouvrir leur four à chaud
LE PROGRAMME DES COURS THÉORIQUES ET PRATIQUES
L’historique du Raku. Dynastie de potiers japonais.
Les différentes terres à Raku, les règles à respecter.
Les différents types de Raku.
Les glaçures, les frittes, les oxydes colorants.
Les engobes et les ocres.
Réalisation de pots d’essais d’engobes colorés, et de diverses techniques de décoration.
Les différents types de fours
Les courbes de cuisson
LES GLACURES
Les différents types de glaçures.
Composition des glaçures.
Le rôle des différents oxydes qui les composent.
Les oxydes colorants et leur utilisation.
Températures différentes, glaçures différentes.
Préparations, pesées, mise en eau.
Application sur les pièces.
LA CUISSON ET LES FOURS
Les différentes terres à Raku et leurs différentes températures de cuisson.
Cuissons de dégourdi, de Raku et d’enfumage à partir de pièces refroidies.
Cuissons oxydantes, cuissons réductrices.
Différents types de fours, bois, gaz. comment s’en fabriquer un facilement
TARIF
Le coût de la formation s’élève à 720 € (adh),
750€ (non adh) pour la semaine,
le matériel et les cuissons.
L’adhésion pour une année est de 40€
Pour une prise en charge dans le cadre de la formation professionnelle, artisans, artistes, Fongécif, reconversion, salariés… Il faut établir un dossier de demande de prise en charge
Le tarif est alors calculé selon le barème de la Chambre des Métiers 28€ /h
Pour que l’inscription soit enregistrée,
un acompte de 200 € est demandé.
Le chèque est à mettre à l’ordre de Au Grès du Feu et à envoyer
à Au Grès du Feu, Les Faux, 24290 Valojoulx
Pour tous renseignements 0685230152
sofiterre@gmail.com
Pièces à préparer
Lisez bien plusieurs fois, à chaque stage il y a des personnes qui ne respectent ou ne comprennent pas ce qui est demandé; Posez moi des questions si vous avez besoin de précisions.
Les instructions sont précises pour différentes raisons que je vous expliquerai en stage.
La taille à respecter est importante pour la place dans le four
Six cylindres avec fond,
tournés ou faits à la plaque de 5 à 8 mm d’épaisseur de 15 cm de haut et de 8 cm de diamètre. Cinq en terre Raku blanche et un en terre Raku rouge. Un en terre blanche et celui en terre rouge seront à polir pour les essais de Raku nu.
Un blanc et un rouge seront à polir et à laisser sécher (pour Raku nu)
Une dizaine de pièces, neuf en terre à Raku blanche et une en terre Raku rouge avec ouverture pour glisser la pince dedans
Trois pièces peuvent avoir une taille de 20cm en tous sens au maximum
Les sept autres seront plus petites, 10 cm en tous sens au maximum . Deux ou trois peuvent être des bols
La forme est libre, mais elle doivent avoir une ouverture pour être faciles à attraper avec la pince. Éviter les couvercles, ça fait une pièce de plus à attraper.
Galets avec ouverture, formes organiques sans ajouts fragiles, pyramides avec un trou pour attraper, boules avec ouverture, bols, petites sculptures pas trop fragiles à cause du choc thermique et en respectant les tailles, etc…
Les contraintes sont la taille pour que tout entre dans le four, la fragilité au choc thermique et la facilité de prise des pièces en fusion
Une pièce blanche et une pièce rouge seront à polir et à mettre à sécher (au moins, c’est pour le Raku nu) Si vous souhaitez approfondir le Raku nu et les enfumages, vous pouvez en polir plus. C’est à voir ensemble.
Si vous souhaitez en polir certaines en plus de celles du raku nu, vous pouvez. Cela change le réseau de craquelures
Parmi les terres de Céraquitaine, je conseille le grès OMAHA, blanc bien chamottée,
la PFCHF pour le tournage, faïence rouge bien chamottée qui résiste bien aux chocs (pas pour le modelage)
La KYUCHU (Fuji), faïence blanche chamottée, se polit très bien, très bonne résistance aux chocs
Les grès chamottés SiO2 résistent très bien
La PRAI résiste moyennement aux chocs thermiques, comme la chamotte est fine les formes fermées ou presque sont recommandées. Modelage, plaque, tournage. Excellents résultats.
la FRCHI, faïence rouge chamotte fine, mêmes remarques que pour la PRAI, chamotte fine
LES TERRES DE BAILLET sont sans risque au niveau du choc thermique, elles se tournent et se modèlent. Elles sont blanches mais peuvent être engobées en rouge, c’est le même résultat
Si vous ne souhaitez pas acheter plusieurs argiles ou si vous avez une argile blanche qui vous convient, engobez en rouge pour les résultats rouges. Si c’est compliqué ce que je dis, n’en tenez pas compte, prenez de la terre rouge et de la terre blanche
Ce sont quelques argiles que je connais bien si vous avez besoin. Si vous avez déjà vos argiles n’en tenez pas compte. David de Céraquitaine fait le prix à la tonne même si on prend des petites quantités et 15 % sur les outils et matières premières aux élèves de l’atelier. Il livre gratuitement dans toute l’Aquitaine et bien sûr à l’atelier pendant le stage. Vous pouvez aussi passer commande avant de venir, il livrera pendant le stage. Céraquitaine fait partie du groupe « Les Cousins », vous pourrez donc trouver ces références chez eux selon votre lieu de résidence.
Apporter ses outils permet de pratiquer sur place, d’avoir tout le nécessaire pour pratiquer après le stage et me permet de vous apprendre si besoin l’utilisation de chaque outil